L’état d’esprit actuel qui concerne le secteur de l’art en Grande-Bretagne est mitigé après les résultats du référendum historique pour lequel le pays a voté pour quitter l’Union européenne. En témoignent les réactions des initiés qui se font entendre sur les médias sociaux.

« Ma circonscription a voté que nous devions rester, mais la nation a parlé » a déclaré dans un tweet daté du 24 Juin, Ed Vaizey MP, ministre d’État britannique à la Culture. « Nous devons respecter le résultat et travailler pour assurer un grand avenir pour notre pays » a t-il poursuivit.

LS

« Il sera intéressant de voir comment le monde de l’art britannique et le marché de l’art mondial s’ajusteront aux changements législatifs » a témoigné sur les site Artnet News, Sergio Muñoz Sarmiento, spécialiste en droit de l’art et blogueur.

Pour Chritie’s la maison de vente britannique : « Une fois que le processus politique sera plus clair, nous alignerons nos activités et opérations avec ce nouveau cadre législatif. Nous sommes habitués à nous adapter en fonction des questions politiques, juridiques et culturelles changeantes partout où nous exerçons nos activités. Notre expérience à travers les années nous a montré que les collectionneurs veulent acheter. »

art brexit

Si les politiques, juristes et autres marchands d’art témoignent leur optimisme, du côté des artistes, les réactions sont moins enjouées. « Je suis convaincu que nous allons voir des artistes et des créatifs commencer à quitter ce pays » affirme l’artiste conceptuel Ryan Gander. Pour le peintre américain Lucien Smith, les étoiles jaunes de l’Europe sont en dégringolade. L’artiste berlinois Wolfgang Tillmans témoigne quant à lui de sa tristesse sur son compte Instagram en publiant une carte de l’UE noire, en deuil.