Sa série « Signes » lie l’exercice de la peinture, de la calligraphie et de la photographie. Une performance grand format qui puise l’inspiration du tracé dans le sillon des signes de la culture asiatique. Le mouvement du corps associé aux lignes d’écritures calligraphiques, offre un jeu chorégraphique sculptural. Les torsions de la posture et du trait s’épousent et se confrontent sous une complémentarité de formes pour aboutir à un dialecte porteur de sens.
Le corps fait signe et le signe prend un nouveau corps. Comment est née cette idée de lier ces deux entités ?
Je souhaite humaniser et rendre plus moderne la calligraphie. La photographie et la peinture étaient au départ parfaitement séparées dans ma pratique et j’ai eu envie de mélanger ses médiums. L’Asie est apparue légitimement comme référent. C’est une inspiration que j’ai nourrit au cours de voyages.
Le signe est-il signifiant ?
Oui Absolument. Pour chacune de mes œuvres, le signe porte un sens ; amour, rêve, divin, éternité, protection… Sont autant de thèmes évoqués.
Chris Calvet, représenté par Golan Rouzkhosh Gallery expose du 30 novembre au 7 décembre
à l’Espace 5Bis à Paris.
