Arrêt sur quatre expositions temporaires d’art moderne & contemporain proposées par les musées et galeries de la Ville de Nice pour le 1er semestre 2013.
1. La Nature des choses
Une exposition de Bernard Aubertin qui revendique lui-même le choc produit par la rencontre avec l’œuvre d’Yves Klein. Il suit la voie exigeante de la couleur seule, avec une prédilection pour le rouge car elle restitue selon lui l’essence dynamique du monde (il utilisera également l’or, le blanc oul’argent). La peinture épaisse est appliquée en de nombreuses couches au couteau ou à l’aide d’autres instruments, l’artiste assumant son engagement physique dans la concrétisation de l’œuvre.
9 février – 26 mai 2013
Galerie contemporaine du MAMAC
Julien Crépieux, Microfilm 2012, video noir et blanc, son 87’ Courtesy galerie Jérôme Poggi, Paris @ Julien Crépieux
2. La quatrième dimension
L’exposition présente cinq vidéos récentes (2010-2012) d’artistes à la démarche pluridisciplinaire. Leurs points communs : une appréhension particulière de l’espace-temps mais aussi de l’étrange… Ce titre fait référence à une série télévisée américaine de science-fiction des années soixante dans laquelle de petites histoires en apparence banale basculent dans le domaine du surnaturel grâce au puissant pouvoir de l’imagination et du suspens.
avec Julien Crépieux – Stéphane Graff – Laurent Grasso – Bertrand Lamarche – Stéphane Thidet
9 février – 26 mai 2013
Marion Gronier, I am your fantasy, 2010
3. Portraits croisés
Cette exposition réunira cinq artistes venus d’horizons différents, confirmés ou en devenir qui proposeront un voyage à travers le portrait. Cinq façons de représenter l’autre et par conséquent son monde. Au bout du voyage apparait alors un tableau de ce que nous sommes, de ce qui nous rassemble, de ce qui nous sépare, de ce qui nous fascine.
Un voyage à travers le portrait par cinq photographes venus d’horizons différents : Bertrand Desprez, Marion Gronier, Byung Hun Min, Patrick Swirc et Elene Usdin
23 février – 12 mai 2013
Théâtre de la Photographie et de l’Image – Charles Nègre
4. Car je suis malade d’amour
La peinture d’Axel Pahlavi, jeune peintre né à Téhéran en 1975 est d’abord « baroque ». Divers univers s’entrechoquent dans des compositions complexes, issus des cinémas de science fiction, des univers underground mais aussi de la peinture religieuse et de la BD. L’artiste ne s’interdit aucun registre. Son travail questionne la figure humaine, l’intérieur du corps, la mort, le mysticisme dans la peinture.
2 mars – 2 juin 2013
