Pour l’exposition Street Therapy, NatB expose ces faciès féminins en volume et en volupté.
ADN, 2013, acrylique sur toile, 97 x 130 cm

ADN, 2013, acrylique sur toile, 97 x 130 cm

Vos héroïnes sont féminines et groovy, où puisez-vous votre inspiration ?

J’ai toujours peint, mes personnages me prennent en otage j’aime quand c’est le coup d’état permanent.

 Vos travaux sont figuratifs et en même temps proches du graff et du street-art, c’est un univers qui vous inspire particulièrement ?

Je suis parisienne, et à chaque instant je suis inspirée par mon environnement, aucun de mes personnages ne m’est étranger. Je suis fan de manga, de pub. J’aime aussi la géométrie des villes et les empreintes qu’ont toujours fait les hommes sur les murs, ce sont des œuvres offertes,  des messages envoyés.

Vous utilisez une technique mixte et en particulier des matériaux en volume pour quelles raisons ?

J’aime travailler les matières et les volumes pour attirer le regard au-delà du cadre. J’aime l’idée de se laisser déborder voluptueusement par tous les excès sans jamais savoir ce qu’il adviendra au final des toiles et de l’histoire qui s’y raconte. Mon travail est une quête d’indépendance.

Sans concession, 2012, acrylique sur toile, 120 x 60 cm

Sans concession, 2012,
acrylique sur toile, 120 x 60 cm

NatB est née à Boulogne-Billancourt en 1965. Elle vit et travaille dans le 17e arrondissement à Paris. Après des études d’arts graphiques à l’école Auguste Renoir (Ganneron), elle travaille comme maquettiste free-lance pour la publicité. Les visages féminins la passionnent et l’essentiel de son travail se concentre sur la peinture de ces faciès. NatB travaille à l’acrylique pour plus de liberté. Elle cale ses héroïnes sur des fonds à rythmique géométrique puis mélange et juxtapose différents matériaux comme le tissu, le sable, la résine, les paillettes ou encore le métal pour que l’œil comme le toucher s’imprègne du ressenti. Son oeuvre retient la curiosité en revendiquant la féminité, le festif, l’apparat, le refus du banal.