Pour Street Therapy, Louis Zerathe expose deux œuvres d’une esthétique qui lui est propre.

Né le 7 Septembre 1993 à Colombes où il vit et travaille toujours actuellement, Louis Zerathe s’est mis à la peinture très tôt afin de s’exprimer sur de nombreux sujets d’une manière plus esthétique et efficace que la parole. Sa peinture doit être un décor avant d’être un objet. On doit pouvoir passer devant et ressentir quelque chose sans s’y arrêter pour l’étudier. D’où l’absence de détails et la présence de traits assez propres et marqués, qui attirent l’œil plus spontanément. Ses sujets sont souvent des scènes de vie quotidienne, des visages, que la peinture et le dessin lui permettent de rendre plus beaux. Le but serait de montrer la beauté, là ou les gens oublient qu’elle se trouve.

Solange, 2013,  gouache et feutre noir, 60 x 80 cm

Solange, 2013, gouache et feutre noir, 60 x 80 cm

Le dessin est votre moyen privilégié d’expression, pour quelle raison ?

J’ai toujours préféré le dessin aux autres techniques parce qu’il est plus accessible. C’est un art qui se pratique chez soi, dans les transports, dans la rue, il suffit de peu de choses. Le rendu du dessin m’intéresse aussi beaucoup parce qu’on peut nuancer au maximum et décider de laisser des traits de construction d’une œuvre ou de les effacer aisément. On voit chaque coup de crayon et on devine derrière ceux-ci comment l’artiste fait évoluer son œuvre.

Vous avez réalisé toute une série sur la chaussure…

La chaussure n’est pas un objet qui me séduit, elle est par contre un objet de mode qui, surtout chez les hommes, peut apporter une touche de fantaisie dont la ligne masculine manquent cruellement ! La chaussure permet d’oser plus de folie sans mauvais gout.

Bien sur que tu ne vois  strictement rien, 2013,  feutre noir et aquarelle, 60 x 80 cm

Bien sur que tu ne vois
strictement rien, 2013, feutre noir et aquarelle, 60 x 80 cm

La mode est un univers qui vous attire ?

La mode est un univers qui m’attire dans le sens ou elle représente un idéal de perfection, très intéressant à exploiter en peinture. Elle est souvent discrètement présente dans mes peintures, tout simplement parce que les gens et les visages ne se mettent pas en valeur tout seuls… La touche finale de l’accessoire peut apporter la beauté.